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Comment l’hypnose peut-elle nous aider à faire un deuil ?

Pleurs, déprime, douleur La perte d’un être cher peut être une véritable hécatombe lorsqu’elle survient. Le deuil, étape obligatoire pour accepter la mort est un moment difficile mais pas insurmontable. Parfois, il est bon de reconnaître qu’une aide serait la bienvenue dans cette épreuve, et l’hypnose est un allié de taille pour vivre la situation.

Belen Canovas, nous explique ce qu’est le deuil et comment l‘hypnose peut nous aider.


Faire son deuil au XXIe siècle

Nombreux sont celles et ceux à avoir été confronté à la perte d’un proche. Et si le deuil demande du temps, la société dans laquelle nous vivons nous permet rarement de prendre le temps. ”Porter le deuil” au sens traditionnel du terme ne se fait plus. La pudeur est souvent responsable du silence qui empêche les endeuillés d’exprimer leur tristesse. La mort est presque devenue un tabou. Il est aussi fréquent que les proches, aussi attachés soient-ils, attendent de la personne en deuil qu’elle passe à autre chose au bout d’un certain temps. Cela étant, il n’y a pas de règles pré-établies sur la façon dont les choses vont se dérouler. Nous sommes tous différents et vivons la peine d’une façon qui nous est propre. Certains ont besoin de plus de temps, d’autres de dialogue Cependant, un schéma apparaît dans la plupart des cas.


Les différentes étapes du deuil

On parlera plutôt de chemin du deuil, car le deuil n’a pas tellement de fin. Même si on se remet de la perte, elle est néanmoins définitive et aura changé plusieurs aspects de notre vie. Le Docteur Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute spécialisé notamment dans l’épreuve du deuil définit ce dernier en 4 étapes : Le choc / le déni : Il ne s’agit pas là de nier les faits, mais plutôt de ressentir le besoin d’avoir des preuves concrètes de ce qui est arrivé. Il s’agit d’une période souvent courte qui intervient tout de suite après la perte. La fuite / la recherche : L’année qui suit le deuil, la personne va se retrancher dans l’action. Par exemple, elle va se concentrer sur son travail en enchaînant les heures plus que de raison. La phase de déstructuration : Il s’agit là d’un état qui peut être difficile à surprendre puisqu’il surgit souvent plusieurs mois après les obsèques. Pourtant, le ressenti est souvent violent : déprime, douleur, colère, crises de larmes. La phase de restructuration : Ici, on se redéfinit par rapport aux autres et par rapport au monde. Par exemple, une femme pourra passer du statut d’épouse à celui de veuve.


Reconnaître les symptômes d’un deuil trop difficile

Il n’y a pas de durée limite, chacun a son propre temps de deuil et c’est une chose à respecter. Mais si la situation n’évolue plus, que les proches sont moins présents, que la douleur ne s’estompe pas et que les larmes sont toujours fréquentes, ou qu’il y a une forte culpabilité, il faut peut-être envisager de se faire accompagner. L’écoute, la reconnaissance de la douleur et l’aide sur le chemin de l’acceptation seront nécessaires pour avancer. Certaines personnes qui viennent en thérapie souffrent d’un deuil depuis plus de 20 ans. D’autres pensent venir pour une seule personne et font en fait le deuil de plusieurs. Il n’y a pas de symptômes ni de profil type, ce qui est certain en revanche, c’est que si on n’arrive pas à dépasser la phase de déstructuration, c’est qu’il y a un blocage et que l’on a besoin d’aide pour passer à la restructuration.


L’hypnose une aide précieuse

L’hypnose est un formidable allié dans l’accompagnement du cheminement du deuil. Cette thérapie peut intervenir à différents niveaux selon la phase de deuil dans laquelle on se trouve. Pour comprendre comment agit l’hypnose, il faut comprendre comment l’esprit réagit face au deuil. En effet, avant le décès, la personne est extérieure à nous. Le deuil, c’est intégrer cette personne à l’intérieur de nous. Dans un premier temps, le défunt restera extérieur et on aura pour réflexe de le garder près de soi à travers des objets, des photos, des vêtements, etc. Peu à peu, ces éléments conservés sont voués à disparaître et c’est le cheminement naturel d’un deuil. Nous allons peu à peu garder le défunt en nous à travers des souvenirs et des émotions. C’est pourquoi un deuil n’est jamais totalement terminé puisque nous en gardons toujours une trace, une cicatrice.

C’est ici qu’intervient l’hypnose, elle va nous aider à cicatriser de la façon la plus saine et la moins douloureuse possible. L’hypnose va mobiliser nos ressources intérieures et extérieures en ce sens.

Durant la séance d’hypnose sur le deuil, je mets en contact le défunt et mon client, nous faisons le travail approprié, c’est vraiment du cas par cas. Tout dépend des perceptions et croyances de chacun, qu’il s’agisse d’un véritable dialogue ou d’un acte symbolique issu de notre inconscient peu importe, la démarche et donc le résultat est le même. C’est l’aspect révélateur de l’expérience qui compte”, nous confie Belen Canovas. Parfois une seule séance est suffisante, d’autres fois, il en faudra plusieurs. Une nouvelle fois, nous ne sommes pas tous égaux et aussi réceptifs les uns que les autres à ce type de thérapie. Néanmoins, l’hypnose a prouvé qu’elle était d’une grande aide pour aider les personnes endeuillées. Elle va permettre à notre inconscient de comprendre ce qui s’est passé, de vivre les différentes étapes, et surtout d’accepter ce changement.

La clef d’un ”deuil réussi”, c’est l’acceptation que les choses ont changés et l’hypnose qui est en prise directe avec l’inconscient agit de façon plus rapide en ce sens.


Source : Belen Canovas (Medoucine)



Vous accompagner pour traverser un deuil :

HYPNOTHERAPEUTE MBB, Michèle BAYLET-BRUNET - Maître-Praticienne, vous reçoit à Roquettes, à domicile ou encore, à distance.



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