Michèle BAYLET-BRUNET
Hypnothérapeute MBB
Maître - Praticienne certifiée
18, rue de Roquefeuil
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le samedi de 9h à 12h
Les légendes et mythes Mexicains ont tous une origine commune : les peuples et civilisations qui ont façonné le Mexique...
© Les contes sont la propriété de leurs auteurs.
Voici une première légende datant du temps des Toltèques, brillante civilisation indienne du nord de Mexico aujourd’hui disparue (9ème siècle après JC).
Quetzalcoatl, divinité barbue représentée par un serpent à plumes, détenait toutes les richesses du monde en or, argent et pierres précieuses. Vénéré par son peuple, il possédait surtout la science et la sagesse.
Quetzalcoatl était également jardinier du paradis. Ce qui lui permit d’offrir à l’humanité un cadeau des plus précieux : le cacaoyer. Les hommes apprirent ainsi à cultiver l’arbre qui prodiguait force et richesse, et qui surtout, servait à préparer la fameuse boisson des Dieux… Grâce à l’ancêtre du chocolat, Quetzalcoatl régnait sur un monde prospère et idyllique.
Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, le temps de la félicité des Toltèques s’acheva. On raconte que trois sorciers jaloux de l’empire de Quetzalcoatl complotèrent pour le forcer à quitter son royaume. L’un d’entre eux, le magicien Titlacauan, déguisé en vieillard, lui dit : « Seigneur, je t’apporte un breuvage qui est bon et qui enivre celui qui le boit; il t’attendrira le cœur, te guérira et te fera connaître la route de ton prochain voyage au pays où tu retrouveras la jeunesse ».
Quetzalcoatl bût le breuvage, s’enivra et perdit la tête. Notre Dieu devenu fou fît brûler son joli pays, et alla jusqu’à enterrer ses trésors dans la montagne et dans les lits des rivières. Et comble de l’histoire, il transforma les cacaoyers en une autre espèce d’arbres, qui ne donnait pas de fruits.
Envoûté par l’idéal d’une jeunesse éternelle, notre Dieu déchu s’éloigna vers l’est (en direction du
soleil levant) sur un radeau paré de plumes et entrelacé de serpents. Mais en partant,
Quetzalcoatl promis à son peuple qu’il reviendrait lors d’une année placée sous le signe du roseau,
et qu’il leur ramènerait tous les trésors du paradis.
Moctezuma, roi des Aztèques, attend avec impatience le retour de Quetzalcoatl. Et voilà que débarquent par la mer des hommes dont les armures étincelantes ressemblent à s’y méprendre aux écailles de serpents. Dont les têtes sont coiffées de plumes et dont le chef porte une barbe… Plus aucun doute
pour Moctezuma, Quetzalcoatl est de retour ! Émerveillé, le roi Aztèque lui offre le meilleur accueil et lui remet son royaume…
Vous connaissez la suite de l’histoire… ou comment Hernán Cortés l’espagnol partit conquérir l’Amérique se retrouva couvert d’or et à la tête de ce qui pour les Aztèques valait tout l’or du monde : des plantations de cacaoyers...
Conte mexicain
Un investisseur américain se promène au bord de l'eau dans un petit village côtier mexicain. Un bateau rentre au port, contenant plusieurs thons. L'Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
« Pas très longtemps », répond le Mexicain.
« Mais alors, pourquoi n'êtes vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? » demande le banquier.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.
L'Américain demande alors : « Mais que faites-vous le reste du temps ? »
« Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie. »
L'Américain l'interrompt : « J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut être New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires. »
Le Mexicain demande alors : « Combien de temps cela prendrait-il ? »
--- 15 à 20 ans, répond le banquier.
--- Et après ?
--- Après, c'est là que ça devient intéressant, répond l'Américain en riant. Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
--- Des millions ? Mais après ?
--- Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. »
Conte mexicain
Ces bestioles sont plus grandes que les fourmis. Il arrive qu'elles entrent par centaines dans les maisons et les débarrassent des cafards, des souris, des scorpions et des punaises.
Les gens sont contents de voir que leur maison en est débarrassée. Mais si elles reviennent à deux ou trois reprises, ils s'inquiètent, parce que cela veut dire qu'il y aura un mort dans la maison.
Conte mexicain
La sauterelle est un insecte vert qui aime sauter et manger des feuilles. Quand elle entre dans une maison et se pose sur quelqu'un, cela veut dire qu'une personne venant de loin va apporter de l'argent. Si la sauterelle est très grande, la somme sera forte ; si elle est petite, la somme sera petite...
Légende mexicaine
L'on raconte, à la ferme dite El Centro, que dans le temps, il apparaissait des sorcières transformées en bêtes, qui attendaient que quelqu'un passe sur le chemin pour lui sucer le sang.
C'est pour cela que personne ne sortait après le coucher du soleil. Il n'y avait qu'un homme qui n'y croyait pas; il vivait en bordure de la ferme avec son petit-fils de trois ans qui le suivait partout. Il n'était pas rare que les deux restent plusieurs jours à la montagne pour surveiller le bétail. Ils s'installaient à côté d'un arbre et, la nuit tombée, ils s'endormaient sans s'inquiéter ni de sorcières ni d'apparitions.
Un jour, arrivés dans la forêt à la nuit tombante, l'enfant ne tarda pas à s'endormir. L'homme l'enveloppa dans une couverture et alla ensuite ramasser du bois. Il était déjà assez loin de l'arbre lorsqu'il entendit un fort cri de femme venant de l'endroit où se trouvait son petit-fils. Il courut retrouver l'enfant. Dans l'arbre le plus près du garçon il y avait une chouette aux yeux brillants et à l'aspect terrifiant. Quand il la vit, l'homme lui jeta une pierre pour l'effrayer, mais au lieu de cela, la bête s'approcha de l'enfant. Alors l'homme prit son petit-fils dans ses bras et se mit à prier en regardant la chouette droit dans les yeux. Et voilà que la chouette se tut et tomba de l'arbre.
L'homme continua à prier; la bête se roula par terre et finit par se transformer en une fille qui habitait la ferme. - Je vous en supplie, ne dévoilez mon secret à personne, dit la sorcière.
- Seulement si tu me promets de ne pas t'approcher de nous, répondit l'homme .
L'homme ne révéla jamais le nom de la fille mais il raconta aux voisins qu'il avait vu une sorcière et que c'était une femme qu'ils connaissaient tous.
Depuis ce moment-là, l'on entend de tristes lamentations de femme dans l'arbre; l'on dit que c'est la sorcière qui pleure parce que quelqu'un connaît son secret.
Conte mexicain
Le chat est un moustachu à quatre pattes qui aime beaucoup dormir et est très rusé. Quelquefois, il s'assied sur une chaise et commence à faire sa toilette; il se lèche les pattes pour se laver le visage. Ceux qui le voient dans cette position savent qu'ils auront bientôt de la visite. Alors ils font le ménage et veillent à ce que tout soit prêt pour accueillir le visiteur.
Légende mexicaine
Le colibri est un oiseau de très petite taille, au vol rapide et aux couleurs brillantes. Il a un bec plus long que celui des autres oiseaux; il s'en sert pour tirer le nectar des fleurs, dont il se nourrit. Quand un colibri entre dans une maison, ses habitants rient et sont contents parce qu'il apporte toujours un message de bon augure. Leur visage rayonne de bonheur avec la présence d'un colibri.
Légende mexicaine
Le coq marche sur deux pattes, a beaucoup de plumes multicolores et une crête très colorée. Avant le lever du jour, il commence à chanter "ki ki ri ki ki ri ki", annonçant ainsi l'arrivée d'un nouveau jour. Quelquefois il chante à minuit, annonçant ainsi que le jour qui vient sera très nuageux.
Légende mexicaine
Le papillon de grande taille est très différent des petits papillons. Ses couleurs sont le noir et le bleu, très brillants, et il a une tache noire sur les ailes. Quand il entre dans une maison, il cherche, il cherche un coin jusqu'à ce qu'il l'ait trouvé; alors, il s'arrête, replie ses ailes et dort tranquillement. Quand un papillon s'abrite dans une maison; l'on sait qu'il va pleuvoir très fort. Ce qui est amusant, c'est que XMAJAN-NAI, leur nom maya, veut dire "cherche maison"!
Légende mexicaine
Au bord de l’eau, dans un petit village mexicain, un bateau rentre au port. Un américain qui est là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
- " Pas très longtemps ", répond le Mexicain.
- " Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? " demande l’Américain.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à assurer la subsistance de sa famille.
- L’Américain demande alors : " Mais que faites-vous le reste du temps? "
- Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis, nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie.
- L’Américain l’interrompt : " J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico, Los Angeles, puis peut-être New-York d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. "
- Le mexicain demande alors : " Et combien de temps cela prendrait-il ? "
- " 10 ou 20 ans ", répond l’Américain.
- Et après?
- " Après? C’est là que ça devient intéressant ", répond l’Américain en riant, " quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions. "
- Des millions? Mais après?
- Après?
- " ... Vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis…
Conte mexicain
Les libellules sont des insectes aux couleurs brillantes; elles sont maigres, ont de grands yeux et quatre ailes. Quand elles entrent dans une maison et y volètent, les personnes qui y habitent commencent à balayer et à tout nettoyer parce que la libellule leur signale que quelqu'un va venir les voir. Quand le visiteur arrive, la maison est propre et tout est prêt pour le recevoir.
Légende mexicaine
Une ligne droite bien tracée, qui en avait assez de se sentir droite, rêvait d'être un cercle. Elle se savait si droite, si insignifiante, pas drôle du tout, que, prête à prendre des risques, elle décida de quitter son espace et de chercher le moyen de réussir.
Sur la plaine d'une feuille, elle rencontra une figure en équerre.
- Bonjour, ligne droite, lui dit la figure.
- Bonjour, répondit-elle, surprise. Qui es-tu? Tu as l'air différent.
- Je m'appelle angle. J'ai l'impression que nous devons être de la même famille. Où vas-tu?
- J'aimerais apprendre à être un cercle. Pourrais-tu me montrer comment faire?
- Un cercle, non, mais si tu veux, un angle.
- Intéressant! Qu'est-ce que je dois faire?
- C'est très facile. Tu n'as qu'à te plier en deux, comme ça.
- Mais dis-moi, on est drôlement bien en angle; c'est bien, plus drôle que d'être simplement une ligne droite.
- Et ça ne s'arrête pas là, dit l'angle plein d'enthousiasme. Si tu as 90 degrés, tu t'appelleras angle droit. Si tu en as plus, tu seras obtus. Si tu en as moins, tu seras un angle aigu. Tu vois comme c'est amusant!
- Oh oui! répondit la ligne droite, changeant le nombre de degrés pour former différents angles.
Un jour, elle en eut assez d'être un angle obtus, un angle droit, un angle aigu, et elle décida de reprendre sa position initiale pour poursuivre sa route. L'angle lui conseilla d'aller voir son cousin le triangle, peut-être que lui...
Le triangle était un personnage très amusant. La ligne droite le trouva en train de produire de la musique avec un petit bâton, dans un orchestre.
- Toi, tu dois être la ligne droite qui veut être un cercle! L'angle m'a crié que tu allais venir. Si tu veux, je pourrais te montrer comment devenir un triangle, et même jouer dans un orchestre, mais en cercles, je ne m'y connais pas vraiment. Fascinée, la ligne droite l'écoutait, bougeant ses yeux en traits sans ciller. Le triangle vibrait d'enthousiasme et de vie.
- Si tu as appris à être un angle, tu dois savoir que moi, j'en ai trois.
Divise ta ligne en trois sections: la première et la deuxième en angle aigu et nous joignons la troisième à la première. Tu peux être un triangle isocèle si tes côtés sont plus longs que ta base; un triangle équilatéral si les trois côtés sont égaux. La ligne droite suait à gros degrés pour suivre ces indications.
- Très bien, dit le maître en applaudissant. Maintenant nous savons que tu peux être un vrai triangle.
Ceci satisfit la ligne droite pour un certain temps; mais bientôt, elle décida qu'être un triangle ne lui suffisait pas. Le triangle lui suggéra alors d'aller rendre visite au carré. Elle trouva ce monsieur très occupé mais quand il eut fini de lire la lettre de recommandation, il accepta de l'aider.
- Si tu as pu te transformer en triangle, il n'y a pas de raison que tu ne puisses pas te changer en carré. Maintenant, tu te diviseras en quatre parties égales au lieu de trois. La première, tu la plies vers le haut; la deuxième reste en bas; voilà! Maintenant, tu as un angle droit. La troisième encore vers le haut, en équerre. Maintenant, tu as deux angles droits; et tu joins la quatrième partie à la première. Comme ça, tu as quatre angles droits de 90 degrés.
- Tu vois comme c'est facile! Si tu étires l'angle d'en haut et l'angle d'en bas, tu peux te transformer en losange.
La ligne droite suivait docilement toutes les instructions de son maître le carré. Après avoir atteint son objectif, elle dit:
- Je te remercie, carré, pour toutes tes explications, mais tu sais ? Je voudrais être un cercle et je ne sais pas comment faire.
- C'est moins difficile que tu ne le penses, répondit le carré.
-Vraiment?
-Après avoir été angle, triangle et carré, tu es plus agile et plus souple. Je ne crois pas que ce sera un problème. Voyons, touche la tête avec les pieds... Mais non! Qu'est-ce que je dis! C'est du sérieux, la science,et il toussa.
La ligne droite prit congé de lui. Ses yeux brillaient. Sur sa route, elle tomba sur une orange. Ce fut si subit que la ligne droite en perdit la parole d'émotion.
- Bonjour, dit l'orange. Qu'est-ce qui t'arrive?
La ligne droite cligna des yeux , se sentant découverte.
- Tu es belle.
(touche la tête avec les pieds... se rappelait-elle)
- Merci, répondit l'orange d'un petit air de fleur d'oranger.
- Je t'ai tant cherché et maintenant que je t'ai trouvé...
- Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi? demanda l'orange, piquant un fard orangé.
- Je... je ne sais pas comment le dire, balbutia la ligne droite, morte de honte.
- Allez! N'aie pas honte.
- Bon. Elle le regarda de biais. Je peux t'embrasser?
- M'embrasser ? s'exclama, étonnée, l'orange.
- Oui, répondit la ligne, ondulant d'émotion. Si je t'embrasse, je pourrai prendre forme. Le contact avec toi me permettra d'être ce que j'ai toujours voulu être: un cercle! Sans toi, je ne serai qu'une ligne droite parmi d'autres lignes droites, sans grâce, pas drôle du tout.
- Ah bon ! répondit l'orange. Je suis heureux de pouvoir te servir à quelque chose.
La ligne droite commença à s'allonger jusqu'à devenir une demi-lune. Si seulement je pouvais grandir un peu plus!" soupirait-elle. Sans bouger, l'orange l'encourageait en silence. "Si tu touches la tête avec les pieds, tu mettras le monde à l'envers."
Transformée en cercle par le baiser, la ligne remercia chaleureusement l'orange et partit en faisant des bonds. L'orange, émue, pleura une goutte de jus d'orange. Comme cercle, elle découvrit la rondeur du monde, elle rebondissait, se sentant balle, ballon, soleil, bulle de savon; elle entoura un oeuf et se transforma en ovale, mais à peine avait-elle embrassé une étoile qu'elle se rendit compte comme c'était merveilleux d'être une ligne droite.
"Et moi qui pensais que j'étais si insignifiante, si plane, j'ai toutes les possibilités de l'univers: si je le souhaite, je peux être un triangle et faire partie d'un orchestre; je peux être une boîte, un soleil ou une étoile; je peux même m'amuser à être un griffonnage ou encore je peux être aussi longue qu'une route. De toutes les formes, de toutes les beautés, j'ai découvert que je suis la plus amusante, parce que je peux me transformer en ce que je veux."
Conte mexicain
Un jour un lion se promenait dans la prairie. En marchant il souleva une petite pierre sous laquelle était un grillon. Sans se rendre compte le lion marcha sur le grillon avec une de ses pattes.
Le grillon cria : « Eh ! Pourquoi tu m’écrases ? Dis donc crois-tu que ça ne me fait pas mal ? Si je voulais à 2 contre 3, moi aussi je pourrais te faire mal ! »
Le lion répondit « Que vas-tu me faire toi, petit animal ? » On va voir et pour cela nous allons faire une guerre. Toi avec tous tes amis qui seront tes soldats et moi avec les miens et nous nous battrons. Nous allons faire la guerre dans la lagune et nous verrons qui sera le vainqueur !
Le lion appela tous ses amis, coyotes, tigres, renards, ours, et tous se rendirent au lieu indiqué pour attendre les soldats du grillon et ils commencèrent à se battre.
Le grillon lui, avait appelé les abeilles, les guêpes, les fourmis et tous ses amis les insectes.
Le combat commença. Les soldats du grillon se mirent a piquer les soldats du lion.
Les insectes étaient tellement petits que les amis du lion ne pouvaient les attraper et c’est avec facilité que les insectes gagnèrent devant le lion et ses soldats.
Conte mexicain
Il y avait une maison dont la famille avait un chien. Quand le chien fut vieux, les gens de la famille le regardant d’un mauvais œil ne voulurent plus lui donner à manger. Un jour, le chien ayant très faim, sortit de la maison pour aller chercher à manger. Il chercha longtemps et ne trouva rien.
Il rencontra un coyote qui lui demanda : « Que cherches-tu ici chien ? »
Le chien lui répondit : « Je cherche à manger »
Le coyote s’étonna : « on ne te donne pas à manger dans ta maison ? »
Le chien dit : « Ils ne m’aiment plus. Ils disent que je suis vieux et que je ne sers plus à rien ».
Le coyote dit : « Je voudrais t’aider un peu. Je connais cette maison et il y a beaucoup de dindons ». Oui répondit le chien car ils ont un fils qui va se marier.
Le coyote lui dit : « Bien, je viendrais un jour et je prendrais quelques dindons pour qu’on les mange tous les 2. Quand tu entendras crier les dindons, tu me poursuivras. Je t’attendrais pour que l’on se batte tous les 2. Je ferais en sorte que tu gagnes pour que tes patrons le voient. Nous verrons alors s’ils t’aiment à nouveau. »
Le coyote s’en fut et revînt le jour suivant.
Cet après-midi là, le coyote et le chien se battirent et le chien gagna : les patrons du chien commentèrent comment ils s’étaient battus et comment le chien avait gagné !
Alors le maître de la maison dit : « Donnez bien à manger au chien car même s’il est vieux, il peut encore battre le coyote. »
Quand le coyote revînt il demanda au chien : « Alors tes patrons t’aiment-ils ? Te donnent-ils à manger ? »
Le chien lui dit : « Oui hier soir ils m’ont donné à manger et ce matin aussi »
Alors, dit le coyote, nous allons continuer ainsi.
Dans ce cas, dit le chien je t’invite pour la noce du fils pour que tu viennes manger. Aimes-tu le mole ?
Oui je peux le manger répondit le coyote.
Quand arriva le jour de la noce, le coyote vint à la maison. Le chien lui donna à manger tout ce qu’il y avait dans la maison, mole, tortillas, pulque … Quand le coyote eut bu beaucoup de pulque il était saoul et il dit : « Je voudrais chanter ».
Le chien lui dit surtout ne chante pas il y a beaucoup de chiens ici et lorsqu’ils vont t’entendre ils vont venir te mordre.
« Je ne le crois pas » dit le coyote, et il se mit à hurler.
Alors les chiens du voisinage l’entendirent et se mirent à hurler comme lui.
Le chien le mit en garde : « C’est mieux que tu t’en ailles sinon les chien vont venir et peut-être te tuer ».
Cette histoire simplement pour montrer l’ingratitude de l’homme pour ceux qui les ont servis toute une vie et qui deviennent vieux.
Conte mexicain
Lors du Jour des morts, La Muerte, souveraine du Pays des âmes chéries, et Xibalba, souverain du Pays des oubliés, voient Manolo Sánchez et Joaquín Mondragon se battre pour l'amour de María Posada. Ils font alors un pari : si María se marie avec Manolo, Xibalba n'interférera plus dans les affaires des mortels, mais si elle se marie avec Joaquín, La Muerte et Xibalba échangeront leurs royaumes. Cependant, Xibalba triche en donnant à Joaquín la Médaille de la vie éternelle qui offre l'invincibilité à son porteur.
María est envoyée en Espagne pour devenir une jeune fille convenable après avoir libéré des animaux destinés à l'abattoir. Des années plus tard, quand María revient à San Angel, Joaquín est devenu un héros militaire avec l'aide de la médaille et les aspirations musicales de Manolo sont réprimées par son père Carlos, qui veut le voir devenir un matador comme les autres hommes de sa famille. Lors de la première corrida de Manolo, il combat le taureau mais refuse de le tuer, ce qui énerve Carlos et la foule mais impressionne María. Cette nuit-là, le général Ramiro Posada, père de María et maire de San Angel, conseille à sa fille d'épouser Joaquín pour qu'il reste dans la ville pour les protéger de Chakal, un dangereux bandit. María et Manolo se déclarent leur amour avant l'aube mais sont interrompus quand Xibalba leur envoie un serpent à deux têtes qui mord María et la plonge dans un profond sommeil. Dévasté devant la mort apparente de María, Manolo demande à Xibalba de le tuer afin qu'il soit réuni avec María dans la mort.
Dans le Pays des âmes chéries, Manolo retrouve sa mère et le reste de ses ancêtres. Ils voyagent jusqu'au château de La Muerte, où Xibalba, maintenant souverain du pays, leur explique le pari et révèle que María n'est pas morte car elle n'a été mordue que par une seule tête du serpent et a survécu, là où Manolo a été mordu deux fois et est mort. Furieux mais déterminé à retrouver María, Manolo voyage jusqu'à la Caverne des esprits, où il rencontre le Dieu Chambellant, qui veille sur les vies mortelles et garde le Livre de la Vie. Il voit dans le Livre de la Vie que l'histoire de Manolo n'est pas écrite et qu'il peut lui-même la créer, et l'emmène dans le Pays des esprits. Manolo y rencontre La Muerte dans le château de Xibalba et lui révèle la triche de son rival. Furieuse, La Muerte réprimande Xibalba avant de lui proposer un nouveau pari à la demande de Manolo : si Manolo réussit un défi que Xibalba aura choisi, il retrouvera la vie, mais s'il échoue, Manolo sera oublié et Xibalba règnera sur les deux royaumes des morts. Xibalba envoie Manolo dans une corrida contre un immense taureau composé de toutes les victimes de ses ancêtres, pensant qu'il s'agit de sa plus grande crainte.
Pendant ce temps, María, qui s'est réveillé de son sommeil, apprend la mort de Manolo et accepte à contre-cœur la demande en mariage de Joaquín. Leur mariage est interrompu par Chakal, qui mène son armée à San Angel pour récupérer la médaille de Joaquín qui lui appartint autrefois. Chakal tue Carlos qui arrive dans le monde des morts à temps pour voir le combat de son fils. Manolo, réalisant que sa plus grande crainte est d'être lui-même, refuse de combattre et chante une chanson au taureau, ce qui l'apaise et touche le cœur des âmes présentes. Impressionnées, les divinités ressuscitent Manolo et l'envoient, ainsi que sa famille, à San Angel pour protéger la ville. Manolo tombe inconscient quand Chakal s'auto-détruit, mais il est protégé par la médaille que Joaquín lui avait donné sans qu'il ne s'en aperçoive. Joaquín rend la médaille à Xibalba et décide d'être un véritable héros, tandis que Xibalba et La Muerte se réconcilient et que María et Manolo se marient.
Le Dieu Chambellant apparaît et encourage le public à écrire sa propre histoire.
Conte mexicain
C'était la veille de Noël. Tout au fond de l'église, Lola, une petite Mexicaine, tout en larmes, priait : « S'il-te-plaît, mon Dieu, aide-moi ! Comment pourrais-je montrer à l'Enfant Jésus que je l'aime, je n'ai pas la plus petite fleur à lui offrir pour mettre au pied de sa crèche ! »
Soudain, il y eut un éclair brillant et Lola vit à côté d'elle son ange gardien. « Jésus sait que tu l'aimes Lola. Il voit tout ce que tu fais pour les autres. Ramasse seulement ces plantes qui poussent sur le bord de la route. »
« Mais ce sont des mauvaises herbes ! » s'écria Lola.
« Les herbes qu'on appelle mauvaises sont seulement des plantes dont l'homme n'a pas encore découvert ce que Dieu veut qu'il en fasse. » répondit l'ange dans un sourire.
Lola entra dans l'église les bras chargés de cette verdure disparate et la déposa respectueusement parmi les autres fleurs qu'avaient apportées les habitants du village.
Soudain, un murmure d’ébahissement parcourut la chapelle : les « mauvaises herbes » de Lola étaient transformées en superbes fleurs rouges comme des langues de feu !
C'est depuis ce jour que les poinsettias s'appellent au Mexique « Flores de la Noche Buena », fleurs de la Sainte Nuit.
Légende mexicaine
Les « Aluxes » sont des petites créatures à l’apparence d’enfants et à l’esprit farceur.
Il se dit que dans les champs de maïs du Yucatan, les « Aluxes », s’intéressaient à la façon dont les champs étaient traités par les humains. Si les champs étaient maltraités, les « Aluxes » envoyaient une rafale de maladies, des fièvres et de la folie, tous portées par le vent, ou «mauvais air» en maya. Cependant, si les Aluxes recevaient des aliments et s’ils étaient traités avec politesse, ils s’occupaient des champs et généreraient une bonne récolte en retour.
Les « Aluxes » sont ainsi passés dans la vie quotidienne. Si par exemple, un mexicain perd ses clefs de voiture et qu’il les retrouve une heure après, les Mayas disent que c’est l’esprit farceur des « Aluxes » qui est responsable.
Aujourd’hui, les paysans mexicains qui demandent de l’aide et la protection aux « Aluxes » doivent leurs construire une petite maison.
On dit que ces êtres sont des descendants des Nains d’Uxmal créés par les anciens prêtres mayas et ne sortent des grottes qu’au coucher du soleil.
Légende mexicaine
La légende du colibri nous explique que les dieux avaient créé tous les animaux et qu’ils leurs assignèrent un travail spécifique à chacun un travail à accomplir sur Terre. Une fois la distribution terminée, ils se sont rendu compte qu’ils en avaient oublié un. Ils avaient besoin d’un messager qui transporterait leurs pensées et leurs désirs d’un lieu à un autre. N’ayant plus de boue ni de maïs pour la création de ce nouveau messager, ils ont décidé de faire quelque chose de spécial pour leur messager. Ils ont pris une pierre de Jade sur laquelle ils ont taillé une flèche symbolisant le chemin à parcourir et ils soufflèrent si fort sur la pierre que la flèche se détacha petit à petit et s’envola dans les airs sous la forme d’un colibri multicolore.
Les colibris sont devenus si populaires que l’homme a commencé à les capturer mais les Dieux énervés par cet irrespect ont condamné à mort tout homme qui oserait enfermer ces précieuses créatures. Ainsi pour rendre la capture du colibri plus difficile ils le dotèrent d’une incroyable vélocité et si un colibri devait être capturé, l’oiseau mourrait. C’est normal, c’est une œuvre des Dieux. Le colibri doit être libre de voler et de faire son travail en paix, en laissant les hommes admirés sa beauté et sa rapidité.
Les Mayas pensent que ces oiseaux apportent des messages de l’au-delà et qu’ils peuvent être des manifestations de l’esprit d’une personne décédée. Ainsi que si vous voyez un colibri s’approchant de votre tête, laissez-le tranquille, il est là pour vous transmettre un message et pour emporter vos désirs directement à leur destination.
Légende Maya
Voici la légende de Teek Paal Kó, le lamantin qui a rencontré les conquérants.
Il y a longtemps, une tribu vivait joyeusement sur une île Maya. La tribu s’appelait Kohunlich et l’île, Cuzamil, (Cozumel, aujourd’hui). Le chef de la tribu était le chef Nachán Ca et il avait une fille appelée Zazil Ha qui aimait nager dans l’océan.
Un jour, sur la plage, la princesse rencontra un étrange animal qui était pris au piège dans un filet de pêche. Étant naturellement de bon coeur, elle libéra l’animal et l’amena à Chactemal, (Chetumal dans le sud du Quintana Roo).
L’animal était un bébé manatee appelé Teek Paal Kó.
Il ressemblait à un enfant, était ludique et aimait la compagnie de la tribu. Parfois, il utilisait son visage joufflu pour éclabousser les enfants. Teek Paal Kó grandit tellement que bientôt, son corps était devenu plus grand que les bateaux de pêcheurs.
Le chef Nachán Ca est allé voir Teek Paal Kó et a été tellement surpris par la douceur de l’animal qu’il cria « mato, mato, mato », « magnifique » en maya, d’où plus tard le nom de lamantin.
Teek Paal Kó était comme un autre enfant dans le village. Il venait sur le rivage, laissait les autres enfants grimper sur son dos et les amenait nager en mer. Le lamantin utilisait un son fort pour communiquer avec les enfants puisque les lamantins n’ont pas de cordes vocales.
Cependant, un jour, Les espagnols ont débarqués sur l’île avec leurs très grands navires et se sont battus pour asservir le peuple Maya. Le peuple de Kohuinlich a dû fuir devant l’envahisseur étranger.
Le lamantin resté seul, pleurait mais ses sons ne pouvaient être entendus jusqu’à la cachette de Zazil Ha.Un soir, alors que Teek Paal Kó mangeait de l’herbe sur le bord de la rive, un conquérant l’approcha. Teek Paal Kó ne bougea pas car il était habitué aux gens. Celui-ci lui jeta, alors, une lance et ce fut le jour où le lamantin apprit tristement que tous les hommes n’étaient pas aussi gentils.
À partir de ce moment-là, vivant dans la peur d’être tué, Teek Paal Kó vécu sous l’eau, revenant à la surface seulement pour respirer. Il partit et ne revint à l’endroit pas sur la plage de la princesse.
Un jour, le ciel devint très sombre et une terrible tempête éclata. La rivière qui reliait la lagune à l’océan déborda et Teek Paal Kó fut emporté sur la terre. Cependant, une figure familière s’approcha de lui: un énorme lamantin, sa mère. Elle était envoyée par Izt Chel, déesse de la fertilité et de la lune, pour le sauver. La maman lamantin embrassa son enfant et, ensemble, ils disparurent dans les flots pour rentrés chez eux loin des humains.
L’homme est considéré comme le plus grand prédateur pour les lamantins. Ces animaux sont lents et très passifs, donc ils finissent par être la proie parfaite pour les chasseurs.
De nos jours, il y a plus de décès que de naissances chez les lamantins. Ils peuvent être naturels, accidentels ou causés par des hommes. La population de lamantins est actuellement estimée à seulement 2 600 et se limite au sud-est du Mexique, couvrant les zones côtières du golfe, de Veracruz à Chetumal. Ils vivent également dans des rivières, des étangs, des marécages et des Cenotes. Les lamantins trouvés dans cette région sont les seuls à survivre dans les eaux douces et les eaux marines.
Légende Maya
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